Episode 1

Le diabète et son impact psychologique

Comment se réinventer pour faire face à l’impact psychologique d’une maladie chronique ?

Gérez mieux votre diabète avec une excellente précision1
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Le premier épisode de cette série de podcasts consacrée au diabète aborde un aspect essentiel et pourtant souvent méconnu : l’influence de cette maladie chronique sur l’esprit et les défis émotionnels et mentaux auxquels font face celles et ceux qui vivent avec au quotidien.

Dans ce podcast, Cécile, architecte d’intérieur de formation – qui a aujourd’hui 41 ans lors de l'enregistrement de ce podcast et vit avec un diabète de type 1 depuis une trentaine d’années – explique ses différentes réactions psychologiques et émotionnelles selon la période de vie qu’elle traversait.

Une rigueur dès le début

Cécile a 10 ans quand survient l’annonce du diagnostic. Si elle ressent une forme de culpabilité alors qu’elle a l’impression de n’avoir « rien fait de mal », elle se plie aux contraintes que sa maladie lui impose. Et ce d’autant qu’à cet âge précoce, ce sont surtout ses parents qui doivent prendre en charge la gestion de son diabète. De plus, le diabétologue qui s’occupe d’elle se montre rassurant et lui explique qu’il est tout à fait possible de mener une vie normale même avec le diabète.

L’adolescence : une période difficile

Les choses se compliquent à l’adolescence, cette période charnière entre enfance et âge adulte, où ont lieu de nombreux changements et où l’on tente de définir son identité. « À cet âge-là, les contraintes de la maladie s’opposent à la volonté de liberté et d’insouciance », explique Cécile. Cela se traduit chez elle par une forme de déni, un relâchement dans l’adhérence à son traitement, des revendications qui questionnent le système familial, des remises en question de l’autorité que représente le corps médical…

Si elle ne cache pas sa maladie et est honnête avec les autres, Cécile l’est moins avec elle-même : « Je ne l’accepte pas, je n’arrive pas à me conduire comme quelqu’un atteint de diabète. Du coup, je ne prends plus soin de moi comme il le faudrait. » 

Cécile décide de se reprendre en main

Au début de la vingtaine, le futur mari de Cécile attire son attention sur les potentielles conséquences de son manque de rigueur et l’incite à demander de l’aide. Son diabétologue lui conseille une psychologue, elle-même atteinte de diabète. « Le fait qu’elle partage la même condition que moi me permet de franchir le pas avec davantage de confiance », confie Cécile. Elle tente alors de se reprendre en main, et la structure que lui offre la psychologue l’aide beaucoup.

Se responsabiliser

Mais ce n’est qu’à la naissance de ses enfants que Cécile décide de réellement s’attaquer au problème. « Les premiers temps où j’ai consulté, je le faisais surtout pour mon futur époux. Mais une fois maman, j’ai compris que je devais être présente pour mes enfants, que j’avais une responsabilité envers eux. » Elle retourne donc voir cette psychologue avec qui, grâce à cette expérience commune qu’elles ont de la maladie, elle parvient à verbaliser ses ressentis.

Prendre en compte la charge mentale

Constatant les bienfaits de ces séances, Cécile décide de changer de métier et de devenir psychologue afin d’aider les autres à son tour. « On a trop souvent tendance à séparer le corps et l’esprit dans notre société », affirme-t-elle. « Les traitements parviennent à soigner le dysfonctionnement physique, mais il faut aussi prendre en considération la charge mentale que fait peser la maladie au quotidien. »

Oser demander de l’aide

À quelqu’un qui, comme elle à une certaine époque, passerait par une phase d’incertitude, de découragement voire de déprime, Cécile conseille de ne pas culpabiliser de se sentir mal : « Il arrive à tout le monde d’être vulnérable. Ce n’est pas une faille, il n’y a pas de quoi avoir honte. Restez ouvert(e) aux autres, osez en parler et n’hésitez pas à demander de l’aide. »

Les ressources pour gérer la santé mentale ne manquent d’ailleurs pas : un accompagnement psy est notamment proposé au sein des équipes pluridisciplinaires des hôpitaux qui prennent en charge les personnes atteintes de diabète. Quant à l’Association du Diabète, on y trouve des groupes de parole, des informations, des activités pour les enfants et les parents ainsi que des conseils pour se sentir moins seuls dans la vie de tous les jours. 

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Références et décharges de responsabilité

Les photos publiées en lien avec les podcasts représentent les personnes interviewées et sont publiées avec leur accord. Les autres images données sont uniquement destinées à l’illustration. Il ne s’agit pas de vrais patients ou professionnels de la santé.

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